L’objectif derrière le projet Francoplanète reste ce qu’il était l'an passé : conduire les élèves de la francophonie à découvrir l’étendue souvent insoupçonnée de cette francophonie afin de les amener à mieux cerner l’infinie diversité de cette culture aux multiples facettes qui constitue leur héritage et ainsi renforcer leur fierté linguistique et culturelle.
Il s’agit donc de jumeler des classes d’écoles de langue française de l’Ontario avec d’autres classes francophones de par le monde et d’inviter les élèves de toutes ces classes à rédiger des articles sur la région ou le pays des classes qui leur sont jumelées, tout cela sous la supervision d’une ou d’un journaliste qui leur sert de mentor. Ces articles sont ensuite réunis sous la forme d’un magazine en ligne ; comme celui que vous avez à présent sous les yeux.
Pour cette seconde année, Mme Lysande Bisson, Coordonnatrice de l’Éducation Internationale pour le Conseil scolaire Providence, m’a annoncé l’automne dernier que le Conseil scolaire catholique Providence était heureux de financer la seconde édition de ce projet. Il est clair ici que sans ce financement et sans l'implication du conseil Providence, de même que sans la collaboration de Mme Bisson, personne ne serait en train de lire tout ceci.
Cette année encore, nous avions quatre classes en Ontario, lesquelles étaient associées avec trois classes « à l’international », trois écoles désireuses de participer à cette aventure ont rapidement déclaré leur intérêt (elles sont présentées une à une dans les pages suivantes).
Il nous fallait également des journalistes qui acceptent de devenir les mentors sans lesquels les élèves auraient eu plus de difficulté. De puis Papeete, Mme Delphine Barrais, de Tahiti Info s’est rendue à trois reprises visiter les écoles de Moorea, en Polynésie française. De Montréal, M. David Homel, chroniqueur au Devoir a visité les trois écoles du sud de l’Ontario, M. Faustin Rudasingwa s’est chargé du collège à Kigali, au Rwanda, et enfin j’ai moi-même eu le privilège de visiter les élèves à St. Francisville en Louisiane.
Il convient aussi de remercier les directions qui non seulement ont permis la participation de leurs écoles, mais qui se sont aussi impliquées d’une manière ou d’une autre : Mme Tanya Basic de l’école secondaire catholique l’Essor à Tecumseh Windsor ; M. Lambert Dusingizimana, du collège Frère-André à Kigali ; Mme Annick Mescoff et Mme Najet Saidi du collège Collège Afareaitu, à Moorea-Maiao ; Mme Jennifer M. Rodriguez, Responsable des programmes éducatifs pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), à Lafayette ; Mme Michelle Bloomfield, de l’École secondaire catholique St-François-Xavier, à Sarnia, Ontario
Il va de soi que sans la participation active des enseignantes et des enseignants, rien non plus n’aurait pu se faire, et je tiens ici à leur exprimer ma reconnaissance : M. Benoît Charland, de l’École secondaire catholique St-François-Xavier, à Sarnia, Ontario ; Mme Michelle Bézaire et Mme Alyssa Stewart, de l’école secondaire catholique l’Essor à Tecumseh, Ontario ; M. Claude Uwingabire et M. Mathieu Bayisabe du collège Frère-André, à Kigali au Rwanda ; Mme Fabienne Bourgeon et Mme Vaitiare Cruvellier, au collège Collège Afareaitu, à Moorea-Maiao en Polynésie française ; Mme Melinda Bailey-Sears, à la West Feliciana High School, de St. Francisville, en Louisiane, aux États-Unis.
Enfin, et non les moindres, à vous toutes et à vous tous, élèves des sept classes Francoplanète 2018, un énorme merci ! Sans votre formidable contribution, le second numéro de ce magazine n’aurait jamais vu le jour et, surtout, pas plus que vous n’auriez appris d’eux, vos camarades aux quatre coins de la planète n’auraient rien appris de vous !
Pour une seconde année, tout ceci a été pour moi une formidable aventure et j’en suis reconnaissant à toutes celles et à tous ceux qui l’ont permis et en particulier au Conseil scolaire catholique Providence ! Merci !
Philippe Porée-Kurrer